L’interview de Juliette Mas
24 juin 2022Juliette Mas, qui êtes-vous ?
Je suis photographe depuis une dizaine d’années, plutôt du portrait documentaire, mais aussi des projets plus plastiques. Je suis basée entre la France et le Liban depuis 4 ans.
Quand avez-vous commencé la photo et dans quelles circonstances ?
J’ai commencé la photo après avoir découvert Visa pour l’image. D’abord portée vers le journalisme, je découvre le médium de la photographie, que je choisis pour traiter mes sujets.
Avez-vous un domaine photographique de prédilection ?
Le documentaire, le reportage, la photographie sociale. Toujours dans le respect des personnes rencontrées
Avez-vous un(e) photographe préféré(e) ?
Darcy Padilla
Quel est votre coup de coeur pour ce marathon ?
La photo du train, vue de haut, en noir et blanc. Elle me plonge dans un atmosphère pesante, inquiétante, comme un film d’action, ou une errance nocturne en Europe de l’est. On entendrait presque le train siffler.
Comment auriez-vous traité les 2 thèmes ?
Le portrait dans tous ces états… j’aurais emprunté un pola, choisi un sujet et un lieu, et réalisé une dizaine d’images de la même personne. Son visage, des parties de son corps, des accessoires qu’il ou elle porte. Puis, je pose tous les pola sur un des habits de la personne pour faire un rappel de couleur, je peux en découper quelques un, et je les dispose de façon à raconter la personne en photo.
Pour Toulouse en mouvement, je serai allée à Bonnefoy, où la mairie est en train de raser tout le quartier. J’aurais tagué “Toulouse, droit dans le mur” sur un des murs détruits, et j’aurais fait un petit effet de zoom avec l’objectif. Si quelques personnes du quartier acceptent d’être photographiées, elles peuvent se placer autour, avec une expression de colère.